
Vinyl 33 tours du chanteur reggae Bernard Lavilliers intitulé "Tout est permis rien n'est possible" comprenant :
Le Bal
La fleur du mal
Des milliers de baisers perdus
Tout est permis, rien n'est possible
Chinatown Paris 13ème
On se cherche tous une Mama
Lyon-sur-Saône
Entrée des artistes
Tout est permis, rien n'est possible est un album studio de Bernard Lavilliers sorti en 1984.
La pochette a été conçue par Jacques Tardi.
Bernard Lavilliers (de son vrai nom Bernard Oulion) est un chanteur français, né le 7 octobre 19462 dans la Loire, dans l'agglomération stéphanoise.
Bernard Oulion naît le 7 octobre 1946 dans l'agglomération stéphanoise1. Son père est employé à la Manufacture d'armes de Saint-Étienne (MAS) et sa mère est institutrice. Il écoute de la musique sur le tourne-disque qu'on lui offre pour ses quatre ans, en particulier les Compagnons de la chanson et Yma Sumac.
À 16 ans, il devient apprenti à la MAS et se met également à la boxe. Il fait un petit séjour en maison de correction suite à quelques larcins. À sa sortie, il commence à travailler. Le travail lui semble insipide, il écrira plus tard « À cette époque de ma vie, je me cherchais : je ne savais pas si je serais gangster, boxeur ou poète... ». Il adhère au Parti communiste en 1963. À 18 ans, à Saint-Étienne, il participe à Nocturne un premier Montage Textes-Chansons créé par la Troupe Duk (dirigée par Pierre-René Massard), aux côtés d'un autre jeune Stéphanois, Alain Meilland (futur co-fondateur du Printemps de Bourges) auquel il participera à de nombreuses reprises.
À 19 ans il part pour le Brésil, d'où il revient à 20 ans. Il est alors considéré comme insoumis et est interné à la forteresse de Metz pendant un an.
À sa libération, il commence à chanter dans les cabarets, Chez Jacky Scala, rue Lacépède ; on le retrouve aussi à la Cour des miracles à Bordeaux où Gérard Ansaloni fait sa première partie. Il sort en 1967 ses premiers 45 tours. Il obtient le prix de la Rose d'or de la chanson à Montreux avec La Frime. Son premier album sort en 1968, avec en titre son prénom et un énigmatique « Lavilliers » qui deviendra son nom de scène. Pendant les événements de mai 1968, il chante dans les usines occupées de la région lyonnaise. Au mois de juin, il fait la manche en Bretagne. Il exerce plusieurs petits boulots (restaurateur, gérant de night-club...), il se marie en 1970 avec Évelyne.
Il sort son deuxième album en 1972, Les Poètes et commence à avoir une certaine notoriété, qui se confirme en 1975 avec Le Stéphanois (et le titre San Salvador). La consécration intervient en 1976 avec Les Barbares3. Il passe pour la première fois à l'Olympia en octobre 1977. Il rencontre Léo Ferré, un modèle pour lui, à la faveur d'une tournée commune en 1977 (à laquelle participent aussi les groupes Magma et Gong). Ils deviennent amis. Lavilliers invite son aîné à chanter avec lui à la fête de l'Humanité en 1992.
Il s'installe à Saint-Malo, achète un bateau et part pour la Jamaïque, puis New York et le Brésil. Il revient en France pour une série de concerts. Les années 1980 sont des années de gloire. Le voyou s'assagit un peu mais reste fidèle à son image de bourlingueur, d'aventurier mais aussi de rebelle.
Bien que les chansons les plus explicites restent Berceuse pour une shootée et Sax'Aphone, il fait allusion à la « dope », l'héroïne, la coke, au « chichon » et à l'herbe dans plusieurs chansons, ainsi qu'aux effets ou à l'ambiance autour de ces substances psychoactives. Il a écrit le texte de la chanson Guernesey pour William Sheller, qui figure dans l'album Univers sorti en 1987.
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